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Chattam, Maxime 
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J'avais plusieurs fois reporté la lecture de ce roman de Maxime Chattam à cause des critiques moins élogieuses que celles de la trilogie du mal. C'est vrai que ce roman est différent, voire déconcertant mais l'auteur sait faire porter l'intérêt sur l'intrigue mais aussi sur les ficelles utilisées par le narrateur ou par l'auteur lui-même. Dès le prologue, Maxime Chattam parle des différentes lectures possibles d'un même livre : « la lecture est une expérience toute personnelle. Une exaltation folle qui naît d'une rencontre. Celle de taches noires sur des fragments de bois traité avec un esprit. Un cerveau vient capter les mots et les interpréter. Selon ses sensibilités. Le moteur de tout récit est l'esprit du lecteur, son imagination est son carburant. L'auteur ne fait que décrire un paysage plus ou moins malléable, et il s'applique à ce que le lecteur suive le rail de sécurité. Mais tout est question de sens. »
Maxime Chattam a écrit un roman à deux voix : d'un côté, il nous fait connaître les inquiétudes et angoisses de Marion qui en novembre 2005 doit se réfugier au Mont Saint-Michel, aidée par les services de la DST, pour échapper à des politiciens qui pourraient en vouloir à sa vie. De l'autre, le lecteur fera la connaissance du détective anglais Jérémy Matheson qui en 1928 enquête sur les morts horribles d'enfants au Caire. Une goule, être démoniaque, hanterait les cimetières et mutilerait ses petites victimes. Matheson tenait un journal de son enquête, journal qui tombera entre les mains de Marion.
Le roman est déroutant car la fin reste ouverte. Mais Maxime Chattam dit cependant que la solution est dans le livre. Sur son site, il livre deux indices pour les lecteurs en manque de perspicacité !
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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Édition : Pocket, ISBN : 9782266167536
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4/1/2007
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Chattam, Maxime
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Paris, novembre 2005. Marion quitte la capitale d'urgence, sous la protection de la DST, les services secrets français, pour aller trouver refuge au Mont Saint Michel, au sein d’une communauté religieuse.
Le Caire, mars 1928. Des enfants assassinés d’une manière horrible. On parle d’un être démoniaque, digne d’un conte des Milles et une nuit qui serait à l’origine de ces atrocités.
Marion est le témoin tardif, intemporel de ces meurtres, par le biais du journal du détective.
Très vite, elle se sent espionnée, traquée… Mais par qui? Tout le monde devient suspect autour d’elle. Alors, pour balayer tous les doutes qui surgissent, elle se hâte de finir le journal. Mais quelqu’un ne veut pas qu’elle sache...
Voici donc la marque de fabrique favorite de Maxime Chattam. Et encore une fois, c’est une pure merveille. Bien loin de la Trilogie du Mal, Maxime lie tout de même Le Sang du Temps aux trois derniers opus. Ce lien : Le Mal.
Il essaye d’en comprendre les origines et nous invite à la réflexion, en nous guidant grâce à quelques idées de Rousseau. Maxime a traité le Mal sous toutes ses formes. Je serai curieuse de voir ce qu’il nous réserve dans ses romans suivants, un peu chers pour moi en ce moment, et manque de temps pour les scanner... Ça attendra.
Cependant que Chattam joue avec nous durant toute la lecture! C’est au lecteur de trouver la vérité qui lui convient, tout comme Marion devra en décider. On est impliqué malgré nous dans le roman, et c’est frustrant... ou plutôt jouissant. On choisit sa fin.
Qui est coupable ? Trois hypothèses s'offrent. Dans une note à la fin de l'ouvrage, Maxime Chattam précise que nous ne devons pas nous sentir frustrés, car la clé est dans le roman. Personnellement, je ne l'ai pas trouvée. Je pense tout de même que la solution donnée par Grégoire dans l'épilogue est à rejeter. Ensuite, j'hésite entre les deux autres.
L'auteur souffle le chaud puis le froid, mais le lecteur reste seul au dénouement, maître de l'épilogue. Là, revient en mémoire la formule d'introduction : « La lecture est une expérience toute personnelle. Une exaltation folle qui naît d'une rencontre. »
Pour une fois ce n'est pas du « tout cuit »! Plus qu'un thriller, c'est comme dans la vie : avant tout, succession de questions et rarement de réponses.
De là à jeter le livre et mépriser l'auteur, ce serait dommage !
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Christiane Mélin
(332 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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Édition : Lu en version MP3
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| | | Date :
3/1/2007
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Maxime, Chattam
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«Paris, 2005. Détentrice d'un secret d'État, menacée de mort, Marion doit fuir au plus vite. Prise en charge par la DST, elle est conduite en secret au Mont-Saint-Michel.
Le Caire, 1928. Le détective Matheson consigne dans son journal les détails d'une enquête particulièrement sordide : des cadavres d'enfant atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage: une goule, créature démoniaque, serait à l'origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle.
La vérité se cache dans ces pages. Saurez-vous la retrouver ?»
Acque voilà un menu palpitant et il est vrai que la partie égyptienne est assez intéressante au point de sauter les pages ou Marion nous répète la même chose avec ses humeurs très féminines. Son histoire à elle est plus complexe et assez mal construite donc peu crédible et inintéressante.
Quant à chercher la vérité, je préfère réserver mon neurone pour plus intéressant. Je me suis fort bien contenté des trois fins sans aucun scrupule.
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médée66
(173 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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Édition : Pocket, 2007, 468 p.
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| | | Date :
1/1/2001
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En ligne : 25220 visiteur(s)
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